L'ADN de La Portegna de Pablo Álvarez de Lara
L'ADN de notre marque Pablo Alvarez d' Estudio Maceda est l'architecte qui a construit nos magasins à partir de zéro et a façonné l'ADN de notre marque La Portegna. Magasin...
L'ADN de notre marque Pablo Alvarez d' Estudio Maceda est l'architecte qui a construit nos magasins à partir de zéro et a façonné l'ADN de notre marque La Portegna. Magasin...
L'ADN de notre marque
Pablo Alvarez d' Estudio Maceda est l'architecte qui a construit nos magasins à partir de zéro et a façonné l'ADN de notre marque La Portegna.
Magasin Marylebone High Street (Londres)
Rue Sant Nicolau 1 (07001) - Palma, Îles Baléares, Espagne
« J’aime aussi faire appel à des artisans dans les processus de construction car ils apportent de la chaleur et humanisent les espaces. »
« La marque souhaitait être associée à des matières naturelles, nobles et simples. »
«Je crois fermement que la « pensée » réside dans le geste et le trait de la main.»
« La main doit être entraînée logiquement, mais c'est la seule façon dont je dispose pour relier la pensée, l'émotion et le projet. »
Pablo Álvarez de Lara.
1. Qu’est-ce qui vous a poussé à devenir architecte ?
Je crois que je l'ai toujours eu en moi, même sur la plage je construisais des coffres avec du sable... et à la maison je jouais avec des morceaux de tente. Mais ce qui m’a poussé à choisir ce métier, c’est que pour moi, le rapport aux espaces est un jeu et une nécessité.
D'un autre côté, à la maison, les circonstances étaient parfaites : mon père est un ingénieur industriel et architecte frustré qui me donnait toujours beaucoup d'explications techniques sur les villes et les bâtiments et d'un autre côté, j'avais ma mère qui est peintre et sculptrice.
2. Comment décririez-vous votre style architectural personnel et comment a-t-il évolué tout au long de votre carrière ?
Je ne peux pas dire que j'ai un style personnel qui peut être identifié par les solutions proposées ou par quelque chose qui peut être identifié au premier coup d'œil, car mon essence est de m'adapter autant que possible aux besoins du client. Je suppose que cela définit en soi un personnage et un style ! …. Après y avoir réfléchi, j'ai des préférences personnelles :
. J’aime que la texture et l’essence des matériaux soient perçues dans mes œuvres.
. J'aime aussi utiliser des artisans dans les processus de construction, car ils apportent de la chaleur et humanisent les espaces.
Quant à l'évolution de mon style, elle est intimement liée aux voyages, aux rencontres fortuites... au fait de garder les yeux ouverts, de toucher et de dessiner partout où je vais. Je voyage toujours avec un carnet. Et bien sûr, cela a aussi beaucoup à voir avec les projets réalisés et avec l’apprentissage par essais et erreurs. Tant que vous ne construisez pas quelque chose, vous ne le faites pas vôtre. Il y a des choses qu'on ne répète pas parce qu'elles sont réalisées, cette étape est terminée et ensuite de nouvelles options apparaissent en cours de route.
3. Le projet La Portegna a-t-il mis en valeur certaines de vos propres identités ?
Après avoir effectué une analyse de la marque et des produits Portegna, j’ai pu dégager deux axes de travail principaux.
La première a été très facile pour moi car j’ai rapidement identifié le produit Portegna avec les matériaux avec lesquels je travaille habituellement. La marque réclamait à cor et à cri d’être associée à des matières naturelles, nobles et simples. Le cadre dans lequel nous présenterions les produits devait être artisanal, sans processus industriels. Ainsi sont nés la terre cuite, la chaux et le plâtre ou le bois naturel non traité. Ce sont tous les matériaux que j'utilise habituellement pour communiquer dans mes œuvres.
Le deuxième élément d’identification que j’ai apporté à Portegna était le traitement de l’espace pour mettre en valeur le produit. Fini les présentoirs continus… et fini les étagères en bois… il faudrait rompre avec l’esthétique prévisible d’une maroquinerie. Désormais nous composerions les espaces avec de petites « chapelles » !
Nous avons dû créer des natures mortes complètes et indépendantes les unes des autres. Le produit serait valorisé en créant des constellations ou des familles d'objets
4. Pourquoi est-il important de dessiner des maisons à la main ?
À l’époque où nous vivons, le dessin technique réalisé par ordinateur est une condition essentielle pour être productif et efficace, mais je pense que nous ne devrions pas ignorer le dessin à la main. Je crois fermement que la « pensée » réside dans les gestes et les lignes tracées à la main. La main doit être éduquée logiquement, mais c'est la seule façon pour moi de relier pensée, émotion et projet.
De plus, dans l'atelier, une fois le concept et le volume de la maison conçus, nous aimons présenter les projets à travers des dessins à l'aquarelle et au graphite dessinés à la main, car nous pensons que ceux-ci suggèrent suffisamment, mais laissent de l'espace au client pour compléter le projet. image. Le rendu hyper réaliste est trop fermé pour la phase de conception, le rendu doit venir plus tard. Nous l'utilisons également, mais à un stade ultérieur.
5. Selon vous, comment l’architecture peut-elle influencer la vie quotidienne des gens et la société en général ?
Pour moi, une bonne architecture est une SANTÉ à tous les niveaux… tant au niveau personnel que pour la société.
6. Si vous deviez faire un voyage de référence architecturale, où serait-il ? (travail/maison/architecte/style)
Il est difficile de répondre à cette question. Il y a tellement d’endroits qui m’ont influencé dans ma carrière, qui m’ont façonné. Cependant, si je devais choisir une destination que je connais, ce serait Rome.
Même si je dois encore aller au Japon. Je sais qu’il y aura un avant et un après !
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